Giannis Antetokounmpo : Les fuites sur son départ des Bucks s’intensifient

Giannis Antetokounmpo : Les fuites sur son départ des Bucks s’intensifient

Les Knicks ont fait une offre sérieuse pour Giannis

De nouveaux détails émergent concernant un possible départ de Giannis Antetokounmpo des Milwaukee Bucks. Selon Ian Begley, journaliste réputé de New York, les Knicks ont formulé une offre substantielle en août dernier – pas une simple tentative, mais une proposition concrète pour acquérir la superstar grecque.

Cette offre révèle que Jalen Brunson était considéré comme intouchable par les Knicks. Cela suggère que l’échange proposé incluait probablement OG Anunoby et Mikal Bridges, ou encore Karl-Anthony Towns avec Tyler Kolek pour équilibrer les salaires, le tout accompagné de compensations en choix de draft.

Qui a orchestré ces fuites stratégiques ?

La question cruciale reste : pourquoi ces informations sortent-elles maintenant, deux mois après les faits, juste avant le début de saison ? Ce timing n’est certainement pas le fruit du hasard. Les Bucks n’ont clairement pas intérêt à voir ces rumeurs circuler, comme le montre leur communication défensive sur les réseaux sociaux.

Les Knicks non plus n’avaient pas intérêt à divulguer ces informations, surtout avec un joueur like Karl-Anthony Towns qui pourrait mal réagir en apprenant qu’on a tenté de l’échanger. Cela ne laisse qu’un seul suspect : l’entourage de Giannis lui-même.

L’agent de Giannis au cœur de la stratégie

Les déclarations de Shams Charania confirment cette hypothèse. Selon lui, l’agent de Giannis, Alex Saratsis d’Octagon, reçoit un « intérêt effréné » pour son client depuis la draft combine de mai. Cette information ne peut provenir que de l’agent lui-même, dans une stratégie claire de mise sous pression.

Giannis veut apparaître comme le « gentil » dans cette histoire, laissant son agent faire le travail de sape pendant qu’il affiche publiquement son engagement envers Milwaukee. Mais personne n’est dupe : un agent n’agirait jamais ainsi sans l’aval de son client.

Les déclarations ambiguës de Giannis

Interrogé sur ces rumeurs, Giannis a déclaré aux médias de Milwaukee : « Je veux être dans une situation qui m’aide à gagner et je crois en cette équipe. Mais si dans six ou sept mois je change d’avis, c’est aussi très humain. » Cette déclaration illustre parfaitement le problème : pourquoi ajouter cette nuance qui annule tout le reste ?

Cette approche rappelle un pattern bien établi. Giannis utilise régulièrement cette tactique de pression pour forcer la main de sa direction. C’est exactement ce qu’il avait fait en 2020 après l’échec dans la bulle, poussant les Bucks à acquérir Jrue Holiday avant de signer son extension.

Un historique de pressions répétées

Cette stratégie n’est pas nouvelle pour Giannis. En 2023, il avait déjà menacé de ne pas prolonger sans garanties de compétitivité, poussant Milwaukee à recruter Damian Lillard. En 2024, après une élimination précoce en playoffs, ses commentaires sur ses regrets futurs ont mené au licenciement d’Adrian Griffin en cours de saison.

Contrairement à d’autres superstars like Kobe Bryant ou Tim Duncan qui ont aussi menacé de partir, Giannis répète ce schéma sans que les résultats suivent. Seul l’échange pour Jrue Holiday a vraiment porté ses fruits avec le titre 2021.

La critique injuste de Charles Barkley

Charles Barkley a récemment critiqué Giannis, l’accusant de se sentir « en droit » de gagner un championnat chaque année. Cette critique semble injuste quand on know que Barkley lui-même a demandé son transfert de Philadelphie vers Phoenix, puis a rejoint Houston pour chasser un titre.

Giannis n’a pas dépassé le deuxième tour depuis 2021, avec trois éliminations consécutives au premier tour malgré son statut de deuxième meilleur joueur mondial. Vouloir jouer un basketball significatif à ce niveau n’est pas de l’arrogance, c’est légitime.

Les scénarios d’échange possibles

Si un transfert devait se concrétiser, Milwaukee fait face à un dilemme majeur : les Bucks ne contrôlent aucun de leurs choix de première ronde jusqu’en 2031. Ils ont donc deux options : obtenir un package centré sur des joueurs pour rester compétitifs, ou récupérer leurs propres choix pour reconstruire.

Les Knicks pourraient fonctionner pour la première option, mais ils ont déjà refusé tout deal sans Jalen Brunson. Avec la faiblesse de la Conférence Est et leurs chances de finale, ils ne sacrifieront probablement pas leur noyau actuel.

Portland détient les clés

Les Trail Blazers contrôlent la plupart des choix des Bucks et se trouvent dans une position de force exceptionnelle. Que ce soit pour faciliter un échange avec Houston (contre Reed Sheppard et des choix des Suns) ou avec Golden State (contre Jonathan Kuminga et Brandin Podziemski), Portland peut dicter ses conditions.

Cette situation place les Blazers en position de négociation idéale. Toute équipe voulant sérieusement Giannis devra passer par eux, et Milwaukee aura besoin de récupérer ses choix pour any reconstruction future. Le leverage appartient clairement à Portland dans ce scénario.