Pacers vs Thunder : Indiana force un Game 7 avec une victoire éclatante (108-91)

Pacers vs Thunder : Indiana force un Game 7 avec une victoire éclatante (108-91)

Le Match 6 des Finales NBA entre le Thunder d’Oklahoma City et les Pacers d’Indiana s’annonçait décisif. Avec une avance de 3-2 dans la série, OKC avait l’opportunité de décrocher le titre, tandis qu’Indiana devait absolument s’imposer pour forcer un Game 7. Et c’est exactement ce qu’ils ont fait, avec brio.

Un début de match équilibré

Dès la première possession, Oklahoma City montre son agressivité. Shai Gilgeous-Alexander, leader incontesté du Thunder, entame les hostilités avec un magnifique spin move conclu de la main gauche. Le ton est donné, et les deux équipes se rendent coup pour coup dans les premières minutes.

Andrew Nembard répond pour les Pacers, démontrant pourquoi il a été si important lors du Match 1. Les équipes se neutralisent à 10 partout, avec une intensité déjà palpable. Le rythme est effréné, et chaque possession compte.

McConnell, l’un des « energizers » d’Indiana, apporte sa contribution habituelle, tandis que Myles Turner s’illustre au rebond. Tyrese Haliburton, quant à lui, commence à prendre ses marques et trouve ses coéquipiers avec précision.

Les Pacers prennent le contrôle

Malgré les efforts de Shai Gilgeous-Alexander, qui continue de chercher le contact comme à son habitude, les Pacers commencent à prendre l’ascendant. TJ McConnell répond immédiatement à chaque panier du Thunder, et la défense d’Indiana s’intensifie.

Pascal Siakam entre progressivement dans son match et devient un problème majeur pour la défense d’OKC. Sa polyvalence offensive et sa capacité à créer son propre tir font des ravages.

Le Thunder commence à montrer des signes de frustration face à la défense agressive des Pacers. Les erreurs s’accumulent, et Indiana en profite pour creuser l’écart. Un tir à trois points de Siakam porte l’avantage à +13 (48-35), forçant Mark Daigneault à prendre un temps mort.

Une première mi-temps exceptionnelle pour Indiana

La première mi-temps des Pacers est tout simplement exceptionnelle. Leur pourcentage de réussite remonte à 38%, mais c’est surtout leur défense qui étouffe complètement l’attaque du Thunder.

Jalen Williams tente de maintenir OKC dans le match avec quelques actions bien construites, mais la défense des Pacers ne laisse que peu d’espaces. Chaque tir est contesté, chaque passe est difficile.

Haliburton orchestre parfaitement l’attaque des Pacers, trouvant ses coéquipiers dans les meilleures positions. Pascal Siakam continue son festival offensif, terminant la mi-temps avec une performance de superstar.

Le Thunder perd pied

Au retour des vestiaires, le Thunder tente de réagir, mais se heurte toujours à la défense hermétique des Pacers. Shai Gilgeous-Alexander, malgré ses efforts, ne parvient pas à inverser la tendance à lui seul.

Le Thunder connaît une période de six minutes sans marquer le moindre point, un fait rarissime pour cette équipe habituellement si prolifique offensivement. Les Pacers en profitent pour creuser davantage l’écart.

« Battu par le rythme, battu par l’intensité et par la défense des Pacers », le Thunder semble dépassé par l’enjeu. Les deux leaders d’Indiana, Haliburton et Siakam, prennent les choses en main et orchestrent parfaitement le jeu de leur équipe.

Siakam et Haliburton en mode superstar

Pascal Siakam réalise une performance extraordinaire, terminant avec 22 points et 13 rebonds. Sa domination physique et technique est totale, et le Thunder ne trouve pas de solution pour le contenir.

Tyrese Haliburton, quant à lui, distribue le jeu à merveille et trouve ses coéquipiers dans les meilleures positions. Son ratio passes décisives/pertes de balle est impressionnant, et sa vision du jeu fait des merveilles.

Andrew Nembard, qualifié de « boss ce soir », contribue également grandement à la victoire des Pacers avec sa capacité à créer et à conclure.

Un écart qui se creuse inexorablement

L’écart continue de se creuser, atteignant les 30 points (90-60). Le Thunder semble résigné, et Mark Daigneault commence à ménager ses joueurs majeurs en vue du Game 7 à venir.

Les Pacers, eux, continuent d’appuyer sur l’accélérateur. TJ McConnell et Jalen Smith montrent leur talent sur le pick and roll, tandis que Jalen Williams tente de sauver l’honneur pour le Thunder avec quelques tirs à trois points.

Une fin de match animée

La fin de match est marquée par quelques incidents, notamment l’exclusion d’un joueur des Pacers après une altercation avec James Johnson. Mais cela n’entache en rien la performance exceptionnelle d’Indiana.

Les dernières minutes voient même Ousmane Dieng inscrire ses premiers points en finale NBA, une petite consolation pour le Thunder dans cette soirée difficile.

Vers un Game 7 historique

Le score final de 108-91 reflète parfaitement la domination des Pacers dans ce Match 6. Une « fantastique victoire » selon les commentateurs, réalisée « avec la manière » et sous une pression immense.

Les Pacers ont donc réussi leur pari et forcent un Game 7 qui s’annonce historique. Ce match décisif se jouera sur le parquet d’Oklahoma City, la meilleure équipe de la saison régulière et championne de la Conférence Ouest.

Ce Game 7 promet d’être épique, avec d’un côté un Thunder revanchard qui voudra prouver que cette défaite n’était qu’un accident, et de l’autre des Pacers galvanisés par cette performance exceptionnelle et qui croient plus que jamais en leurs chances de titre.

La défense, clé du succès des Pacers

Si les Pacers ont brillé offensivement, c’est surtout leur défense qui a fait la différence dans ce Match 6. En limitant le Thunder, l’une des attaques les plus prolifiques de la ligue, à seulement 91 points, Indiana a montré qu’ils avaient les armes pour contenir Shai Gilgeous-Alexander et ses coéquipiers.

Cette performance défensive sera-t-elle reproductible lors du Game 7 à Oklahoma City ? C’est toute la question qui se pose désormais. Une chose est sûre : les Finales NBA 2023-2024 nous offrent un scénario de rêve avec ce septième match décisif entre deux équipes qui ont montré qu’elles méritaient pleinement leur place à ce stade de la compétition.