Warriors reportedly up offer to Jonathan Kuminga to three years, $75.2 million, but stalemate remains

Jonathan Kuminga et les Warriors dans l’impasse malgré une offre revue à la hausse

Une offre améliorée mais toujours insuffisante

Les Golden State Warriors ont revu leur proposition contractuelle à la hausse pour Jonathan Kuminga, portant leur offre à trois ans et 75,2 millions de dollars avec une option d’équipe sur la dernière saison. Malgré cette augmentation significative qui garantirait 48,3 millions de dollars au joueur sur les deux prochaines années – soit le double de ce qu’il a gagné lors de ses quatre premières saisons NBA – l’impasse persiste entre les deux parties.

Le jeune ailier-fort de 22 ans, qui a tourné à 15,3 points et 4,6 rebonds en 47 matchs la saison dernière, cherche avant tout une opportunité de briller. Sa frustration vient du fait qu’il évolue dans une équipe où Draymond Green et Jimmy Butler occupent déjà son poste, sous les ordres de Steve Kerr qui ne lui a jamais accordé sa pleine confiance.

Un échange tendu avec la direction

Les tensions ont culminé lors d’un échange révélateur entre Kuminga et le propriétaire des Warriors, Joe Lacob. Selon ESPN, lorsque Lacob a demandé au joueur « Veux-tu être ici ? », Kuminga a retourné la question : « Est-ce que vous me voulez vraiment ici ? »

Cette confrontation illustre parfaitement le malentendu entre les deux parties. Kuminga souhaite un contrat avec une option joueur sur la dernière année, tandis que les Warriors privilégient une option d’équipe pour faciliter d’éventuels échanges.

Les alternatives explorées cet été

L’entourage de Kuminga avait espéré un sign-and-trade durant l’été, mais les offres reçues n’ont pas satisfait Golden State. Sacramento avait proposé Dario Saric, Devin Carter et un premier tour de draft protégé, tandis que Phoenix avait fait une offre sans inclure de choix de première ronde.

Ces destinations attiraient Kuminga non pas pour l’aspect financier, mais parce que les deux équipes lui promettaient un poste de titulaire au poste 4 avec des contrats de trois ou quatre ans incluant une option joueur.

La stratégie du qualifying offer

Kuminga dispose d’un levier de négociation important : il peut suivre l’exemple de Cam Thomas à Brooklyn en signant l’offre de qualification d’un an à 7,8 millions de dollars. Cette option lui donnerait une clause de non-échange pour la saison (qu’il pourrait lever pour le bon deal) et le rendrait agent libre sans restriction l’été prochain, quand plusieurs équipes auront l’espace salarial nécessaire.

Son agent a même proposé une version « améliorée » de cette offre de qualification, avec un salaire supérieur à 8 millions sur un contrat d’un an facilement échangeable. Les Warriors rejettent cette option car elle présente le risque de voir Kuminga partir gratuitement en fin de saison.

Un effet domino sur les autres recrues

Cette situation bloque les autres mouvements des Warriors. L’équipe a des accords de principe pour signer Al Horford avec l’exception de niveau moyen des équipes taxées, puis recruter une combinaison de De’Anthony Melton, Gary Payton II et Seth Curry au minimum vétéran.

Cependant, étant plafonnés au second seuil de la luxury tax, les Warriors ne peuvent offrir plus de 22,5 millions pour la première année du contrat de Kuminga. À ce prix, le joueur n’acceptera jamais l’option d’équipe sur la dernière saison.

Une course contre la montre

Les Warriors doivent trouver une solution avant la date limite du 1er octobre, après laquelle Kuminga pourrait simplement accepter l’offre de qualification. Cette impasse révèle les défis auxquels font face les équipes championnes pour gérer leur masse salariale tout en conservant leurs jeunes talents prometteurs.

L’avenir de Jonathan Kuminga à Golden State reste donc incertain, entre les ambitions sportives du joueur et les contraintes financières et stratégiques de la franchise californienne.