Les Pacers enfoncent les Knicks : Pascal Siakam brille avec 39 points dans le match 2 !

Les Indiana Pacers ont réalisé l’impensable en s’imposant une nouvelle fois au Madison Square Garden, prenant ainsi l’avantage 2-0 dans cette finale de conférence Est. Menés par un Pascal Siakam exceptionnel, les hommes de Rick Carlisle ont démontré qu’ils n’étaient pas venus à New York en simples touristes. Analyse complète de cette rencontre qui pourrait bien marquer un tournant dans cette série.

Une entame de match dominée par Pascal Siakam

Dès les premières minutes, Pascal Siakam a donné le ton en inscrivant 11 points d’entrée de jeu, permettant aux Pacers de prendre un départ idéal. L’ancien joueur des Raptors a immédiatement mis en difficulté la défense des Knicks, exploitant les matchups favorables face à OG Anunoby et Karl-Anthony Towns.

Le premier quart-temps s’est déroulé sur un rythme relativement lent avec peu de points inscrits, ce qui a plutôt favorisé les Knicks. Jalen Brunson, malgré la défaite du match 1, a montré qu’il restait le leader offensif de son équipe avec plusieurs actions de classe, notamment une superbe passe pour OG Anunoby.

Un duel serré jusqu’au bout du troisième quart-temps

Le deuxième quart-temps a vu les deux équipes se rendre coup pour coup. Pascal Siakam a continué sur sa lancée, obtenant même une faute sur une action offensive particulièrement bien construite. Mitchell Robinson, de retour de blessure et très présent dans ce match, a bénéficié d’une magnifique passe pour un dunk autoritaire.

À la mi-temps, l’écart restait minime entre les deux formations. Le troisième quart-temps a suivi la même tendance avec un score de 81 partout à son terme. Isaiah Hartenstein a inscrit un panier important à trois points pour les Knicks, tandis que Siakam continuait son festival offensif.

Le money-time et la différence Miles Turner

C’est dans le quatrième quart-temps que les Pacers ont fait la différence. À 2 minutes 51 de la fin, Indiana menait de 8 points, un avantage porté à 10 points grâce à une nouvelle réalisation de Pascal Siakam. Mais les Knicks, se souvenant du scénario du match 1, n’ont pas abandonné.

Jalen Brunson, critiqué pour ses moments clutch manqués lors du premier match, a cette fois répondu présent en ramenant son équipe à 5 points à 1 minute 11 du terme. À 15 secondes de la fin, le score était de 110-107 pour Indiana.

Sur une remise en jeu cruciale, Jalen Brunson a commis une faute incompréhensible en tirant le maillot d’un joueur des Pacers, offrant deux lancers francs à l’adversaire. Après ces lancers réussis (112-109), Brunson a tenté un tir à trois points précipité qui n’a pas trouvé la cible. Les Pacers ont récupéré le rebond, assurant leur victoire finale 114-109.

Pascal Siakam, l’homme du match incontestable

Avec 39 points à 15/23 au tir dont 3/5 à trois points, 5 rebonds et une seule perte de balle, Pascal Siakam a livré le meilleur match de sa carrière en playoffs. Sa performance exceptionnelle a été complétée par une défense solide et une présence constante des deux côtés du terrain.

« Je pense que ce qui nous rend spéciaux en tant qu’équipe, c’est que nous avons différentes armes et nous ne sommes pas obsédés par qui va faire quoi. On aborde simplement le match et on s’adapte à ce qu’il présente », a déclaré Siakam après la rencontre.

Son coach, Rick Carlisle, n’a pas tari d’éloges : « Il a vraiment bien choisi ses moments pour être agressif, il a bien couru, il a tout fait. Il a attaqué le cercle, il a été excellent à mi-distance et son tir à trois points était présent. C’est difficile de marquer autant de points dans un match comme celui-ci où vous avez toujours un adversaire physique en défense. »

Miles Turner, l’autre facteur X des Pacers

Si Pascal Siakam a été l’homme du match, Miles Turner a également joué un rôle déterminant, particulièrement en fin de rencontre. Après un match 1 plus discret, le pivot des Pacers a retrouvé son impact des deux côtés du terrain.

« En fin de match, il leur a tout fait : pick-and-roll, pick-and-pop, short roll, tir à trois points. Il a deux-trois trucs en stock le garçon », a commenté Fred Weis lors de l’émission NBA Extra.

Sa polyvalence offensive et sa capacité à protéger le cercle ont considérablement gêné les Knicks dans les moments cruciaux. Sa complémentarité avec Siakam constitue l’une des forces majeures de cette équipe d’Indiana qui continue de surprendre.

Les Knicks face à leurs limites

Malgré la défaite, Jalen Brunson a réalisé un match solide avec 36 points. Cependant, ses lacunes défensives ont été exploitées par les Pacers, particulièrement dans le quatrième quart-temps où il a souffert face aux multiples options offensives adverses.

« Défensivement, hier, son 4e quart est une vraie souffrance et je pense que c’est d’ailleurs un des axes de progression des Knicks tellement ça a été difficile à gérer », a analysé Jacques Monclar.

La gestion du temps de jeu a également fait débat, notamment concernant Mitchell Robinson (de retour de blessure) et Karl-Anthony Towns. Tom Thibodeau a choisi de privilégier Robinson pour sa défense, mais l’absence de Towns dans les moments cruciaux a privé les Knicks d’une option offensive précieuse à trois points.

La série se déplace à Indianapolis

Avec deux défaites à domicile, les Knicks se retrouvent dans une situation très délicate avant de se déplacer à Indianapolis pour les matchs 3 et 4. Aucune équipe n’a jamais été éliminée après avoir mené 2-0 à l’extérieur, mais les statistiques sont faites pour être battues.

Le prochain match aura lieu dès dimanche soir (dans la nuit de dimanche à lundi pour les téléspectateurs français) et s’annonce déjà comme un tournant décisif dans cette série. Les Knicks devront impérativement s’imposer pour garder un espoir de qualification.

Un élément encourageant pour New York : leur bilan à l’extérieur durant ces playoffs est excellent (5 victoires pour 1 défaite). « New York peut revenir », a affirmé Xavier Vaution, rappelant que cette série de playoffs à l’Est a vu de nombreuses victoires à l’extérieur.

Les All-NBA Teams dévoilées

En marge de cette rencontre, la NBA a dévoilé ses trois équipes All-NBA pour la saison régulière :

First Team :
– Nikola Jokic
– Shai Gilgeous-Alexander
– Giannis Antetokounmpo
– Donovan Mitchell
– Jayson Tatum

Second Team :
– Anthony Edwards
– Jalen Brunson
– Stephen Curry
– LeBron James
– Evan Mobley

Third Team :
– Tyrese Haliburton
– De’Aaron Fox
– Devin Booker
– Kevin Durant
– Karl-Anthony Towns

Ces sélections ont suscité quelques débats, notamment concernant la place de Stephen Curry en deuxième équipe plutôt qu’en troisième, ou l’absence d’Alperen Sengun de Houston.

Ce soir : Minnesota doit réagir face à Oklahoma City

Le match 3 entre les Minnesota Timberwolves et l’Oklahoma City Thunder aura lieu ce soir. Menés 2-0 dans la série, les Wolves d’Anthony Edwards doivent impérativement s’imposer à domicile pour rester en vie.

Anthony Edwards, récemment nommé dans la All-NBA Second Team, devra élever son niveau de jeu après deux premiers matchs compliqués. Sa progression constante et son apprentissage auprès des stars comme Stephen Curry et LeBron James lors des Jeux Olympiques lui ont permis de franchir un cap cette saison.

« Anthony Edwards doit comprendre que s’il n’est pas adroit de l’extérieur, il y a d’autres choses à faire. Le jeu viendra à lui au lieu de bouriner et d’aller dedans et bouffer les intervalles des autres », a analysé Jacques Monclar.

Pour espérer l’emporter, les Timberwolves auront besoin d’une meilleure performance collective, notamment de Mike Conley et Karl-Anthony Towns, ainsi qu’une adresse retrouvée à trois points.

Rendez-vous à 2h30 du matin pour ce match crucial dans la course à la finale de conférence Ouest.